… is that there are no rules in Kathmandu !
Namaste ! Apres quelques heures de voyages et la decouverte de l’aeroport de Delhi et de ses confortables chaises longues susceptibles de vous faire rater votre correspondance, c’est fraichement moulu que j’ai pose les pieds sur le territoire nepalais.
A peine descendu de l’avion, direction l’immigration pour acquerir mon visa. Entre nous, autant le faire a l’arrivee, les prix etant en dollars et identiques a ceux en euros pratiques a Bruxelles… La gentille douaniere, au vu de mes cernes, me conseille gentiment de ne prendre qu’un visa de 30 jours au lieu de 90, et de me contenter de payer l’amende pour les jours supplementaires. J’economise ainsi pas moins de 50 dollars et je suis a deux doigts d’enjamber son comptoir pour lui faire une bise de remerciement quand j’apercois les deux cerberes qui l’entourent et qui ont, pour leur part, un facies beaucoup moins charitable…
Des la sortie de l’aerogare, c’est un choc, un souffle barbare, une onde de rock (a vos chansonniers)… Comme souvent, c’est la cohue, entre les rabatteurs, les chauffeurs de taxis, les familles,… Je trouve neanmoins mon prenom inscrit parmi la centaine de panneaux que brandissent des nepalais soucieux de retrouver leur brebis parmi cet arrivage de chair fraiche.
S’ensuit le trajet jusqu’a l’auberge, qui me fera dire que je ne louerai ni voiture, ni scooter, ni VTT, ni trotinette pour me deplacer dans Kathmandu. Ca deboite dans tous les sens, ca klaxonne, ca crie, ca roule en sens inverse, le tout dans un enchevetrement de ruelles et un chaos de corps, d’echoppes mobiles, de rickshaw, de poules,… et ca a du charme !
Une fois mes affaires deposees au coeur de Thamel, le repere touristique, j’entreprends un rapide tour dans les environs directs de l’auberge. Et a pied, c’est encore plus impressionnant !
Ce qui frappe le plus, ce sont les odeurs, oscillant entre parfums d’epices et d’encens, omnipresentes et faisant disparaitre totalement les echappements degages par les voitures et autre mobilettes ! Viennent ensuite les couleurs, en une palette infinie, que ce soit sur les etals de tissus, de legumes, les facades, les enseignes. La foule, composee de touristes et de nepalais, slalome dans ce qui parait etre un ballet maitrise ou le pieton tente de se frayer un chemin au coeur d’une circulation intense et chaotique.
Toutes ces observations reviendront avec force et amplification ce mercredi, jour que je consacre a parcourir les rues, ruelles, temples, monasteres et autres cours interieures ou sont niches stupas et pagodes, afin de rejoindre Durbar Square. Ancien lieu ou les rois etaient couronnes et gouvernaient le royaume, temples et palais se cotoient ici en nombre, donnant a l’endroit un caractere mythique !
Les jours qui viennent devraient m’emmener dans la vallee de Kathmandu, afin de decouvrir Bakhtapur et Patan dans un premier temps, avant de me diriger vers l’ouest et des regions plus tranquilles. Si tout va bien et que le temps le permet, un petit trek de 7 jours devrait cloturer le tout, dans la vallee du Langtang.
Sur ce, a bientot !
6 commentaires
Trop biiiiiiiiiiiiiiiien! Ca me donne envie de partir…
Mmm, ça va être sympa en vélo! Encore plus en tandem avec une remorque!!! :)
Bon, on aura de la bouteille avec Istanbul, Tehran et surtout l’Inde…
Comme tu dis, il suffit de se lancer et de faire comme eux. Mais ca reste impressionnant ;o). Tout comme l’etat des routes, la maniere dont ils conduisent… Je vous ferai un feedback circonstancie si ca vous interesse…
oui oui ça nous intéresse! En tout cas en lisant la suite de tes aventures ça donne envie d’y aller!
Finalement, entrée dans Kathmandu en douceur. C’était un samedi, ça aide! Mais bon, c’est fini la peur du trafic je pense et on y va aussi au culot car de manière générale, les gens reste prudents, c’est une question de flux (à Tehran) ou de s’imposer (en Inde et Népal). Il faut tout de même être un cycliste averti pour être à l’aise, pense-ej. ;-)
J’ai suivi ça avec attention sur votre site ;o). Et je te rejoins sur le fait d’être un cycliste aguerri. Ce ne sont pas mes sorties dans le centre bruxellois ou dans la campagne flamande qui m’auraient préparé à ça ;o).