Deja cinq jours en Colombie et aucunes nouvelles me direz-vous. Aaah ces gens qui sont en vacances, franchement, bravo !
A ma decharge, il faut reconnaitre que les premiers jours de ce voyage furent assez epiques. En gros et pour faire bref, le folklore a commence des mon depart de Bussels International, lorsque mon avion pour Madrid fut postpose a de nombreuses reprises, jusqu’au moment ou il devint clair que ma correspondance iberico-sud-americaine, je pouvais l’oublier. En cause, un hypothetique brouillard sur l’aeroport de Madrid qui, au fur et a mesure que les heures passaient, s’est avere etre une greve sauvage des controleurs aeriens locaux. Autant dire que joie et allegresse furent de mise dans les couloirs de Barajas. Heureusement, Iberia a joue le jeu et a offert a tous ses passagers en mal de correspondance une sympathique chambre dans un non moins chaleureux hotel 4*. L’occasion etait trop belle et ces quelques heures madrilenes m’ont permis de decouvrir un centre historique que je ne connaissais pas encore. Cet intermede independant de ma volonte m’aura egalement permis de faire connaissance avec Maria, une jeune colombienne venue etudier pendant un an en Belgique. Une belle entree en matiere pour la suite du voyage ;o)
Mardi, rebelotte, direction l’aeroport. Bonne nouvelle cette fois, le vol aura bien lieu et il ne me faudra patienter que 11 heures avant de pouvoir fouler le sol colombien. Autant dire que, tel un pape descendant de son Airbus, je suis plus que content d’enfin fouler cette terre inconnue et au sujet de laquelle d’obscures rumeurs circulent. D’entree de jeu, la chaleur communicative des colombiens fait son effet et me voila embarque dans une longue conversation avec mon chauffeur de taxi. Conseils, trucs et astuces, recommandations, meteo, tout y passe. Je suis en manque de nicotine, j’ai un oeil qui se ferme sporadiquement, il fait noir, il fait doux, je suis a Bogota !
Une fois devant l’auberge, la grande question se pose : Conny sera-t-il la ou sera-t-il deja parti decouvrir la Selva colombienne en compagnie de jeunes gens aux facies hirsutes et aux revendications revolutionnaires ? Le check-in se fait rapidement, une main se pose sur mon epaule et le voila, frais comme un gardon et possedant encore tous ses orteils ! Les retrouvailles se deroulent tranquilement autour de quelques Aguilas dans le patio de l’auberge et le bonjour de moultes d’entres-vous lui est remis…
Ces deux derniers jours, nous les avons passe a deambuler gaiement dans les rues de Bogota et de Zipaquira, une petite bourgade situee plus au nord et ou se laisse visiter la 1ere merveille touristique de Colombie : la cathedrale de sel (a prononcer comme « la barre de fer »). Bon, le cote merveilleux vient des autorites touristiques, pour nous, ca reste sympathique… Bogota quant a elle recoit les honneurs (en ce qui me concerne). Somme toute moderne, son centre historique vaut le detour, tout comme ses efforts en terme de mobilite et d’amenagement d’espaces verts. Je m’y suis senti a l’aise, jamais en insecurite et plutot impressionne par la sympathie de ses habitants !!!
Depuis ce debut de vendredi apres-midi, nous avons pose armes et bagages a Villa de Leyva, un charmant petit village typiquement colombien situe a trois heures de route de Bogota. Suite a un trajet parseme de nids de poule, de casses vitesse et de courses poursuites entre minibus rivaux, nous avons elu domicile dans un ecologde situe a 15 minutes du centre. Autant dire qu’on sent battre ici une ambiance completement differente de celle de Bogota, beaucoup plus tranquille et typique. Cote touriste, on ne peut pas dire qu’ils inondent les rues, ce qui n’est egalement pas pour nous deplaire…
Voila donc un bref resume de ces premiers jours en terre colombienne. Nos vemos pour plus de nouvelles, quand le temps le permettra ;o).
Chau !
1 commentaire
un tout grand merci pour toutes ces nouvelles vécues au jour le jour.
Un reportage bien vivant. A Bogota vit une de mes anciennes copines de cours, sociolgue retraitée: Beatriz Angel. Je ne sais si c’est le bon mail et si elle est à Bogota en ce moment. Tu peux toujours essayer et lui remettre ‘mon bonjour’..
Bon voyage!
Albert Martens