1er et 2 Novembre 2023
Ca y est ! C’est à nouveau le grand départ. Après plusieurs mois d’attente et un voyage qui s’est décidé entre le plat et le dessert dans un restaurant gastronomique du Nord de Bruxelles, il est temps de prendre à nouveau la direction de l’aéroport et surtout de l’Afrique du Sud et de la Namibie !
Tendance post-Covid qui semble s’affirmer de plus en plus, l’inflation autour des billets d’avion reste bien marquée cette année et force est de constater que les destinations ‘exotiques’ ne sont pas épargnées. C’est donc une vraie chance de trouver des vols Emirates vers Cape Town à des tarifs que l’on peut qualifier de raisonnables en avril.
Forts de notre expérience en Namibie fin 2019, juste avant les premiers confinements, l’idée de repasser un peu de temps sur les routes et surtout dans les campings africains était à nouveau bien présente.
L’objectif du voyage sera simple : arriver au Cap, y récupérer quelque peu du trajet, refaire un tour de la péninsule et remonter assez rapidement vers le Nord pour rejoindre le Parc transfrontalier de Kgalagadi et passer la frontière Namibienne pour rejoindre la ville de Luderitz, que nous n’avions pas pu visiter lors de notre première escapade il y a 4 ans. Le tout en 13 jours montre en main histoire de pouvoir profiter un minimum de Cape Town et alentours.
Quelques jours après avoir pris cette décision, sensiblement sur un coup de tête, l’itinéraire est établi. On ne choisit pas spécialement la facilité mais nous voulons absolument passer du temps dans certains endroits, comme Sutherland par exemple, petite ville qui abrite le ‘Grand Télescope d’Afrique Australe’. L’itinéraire n’est clairement pas optimal, on va manger du désert entre Mata Mata et Luderitz, mais il nous permet de mettre bout à bout les éléments que nous estimons indispensables à cette virée.
Les premières réservations enclenchées, le 4×4 loué auprès de l’agence Bushtrackers, tout se goupille relativement facilement même s’il est visiblement beaucoup plus simple de réserver ce type de véhicule à partir de Jo’burg que dans la région du Cap, où les options semblent limitées. On opte à nouveau pour un Double cabin entièrement équipé, un Toyota Hilux 2.4 cette fois, avec sa tente sur le hayon arrière.
En ce 1er novembre, direction l’aéroport donc. Rien de bien spécial à signaler. Les vols seront longs, le transit à Dubai également, mais cela nous permettra d’arriver en fin de matinée à Cape Town et d’y récupérer notre premier véhicule de location en attendant le monstre, pas besoin de se trimbaler avec 4 roues motrices dans ce qui reste une ville !
Nous posons rapidement nos valises à l’Atlantic Affair Boutique Hotel, sis dans le quartier de Sea Point. Depuis notre dernière visite en décembre 2017, les lieux n’ont pas changé : à deux rues de la Promenade qui longe la mer, des chambres spacieuses et bien entretenues, on a l’impression de revenir à la maison.
Cette première après-midi sera dédiée à la récupération du trajet et à quelques courses. Le temps est gris, autant en profiter pour accuser le coup. On se fait un rapide lunch healthy chez Scheckter’s Raw (Sea Point regorge maintenant d’adresses du style) et on file vers le V&A Waterfront, haut lieu du consumérisme de la ville et qui permet de faire un rapide tour histoire de s’assurer que nous n’avons rien oublié en prévision de notre séjour sous tente. Quelques menues emplettes, un tour pour dire bonjour aux phoques qui squattent un ponton non loin de l’embarcadère pour Robben Island, et il est déjà temps retourner se poser.
En soirée, direction le Posticino, un restaurant italien situé non loin de l’hôtel et qui nous avait déjà fortement marqué lors de nos séjours précédents. De délicieuses pizzas (parmi les meilleures dégustées à ce jour) qui se laissent déguster en terrasse, au calme et entre deux coupures de courants, appelées load shedding et visiblement de plus en plus courante dans cette région d’Afrique.